Comment expliquer la variation des taux d’intérêts ?

Le système financier mondial ainsi que le modèle économique dans lequel nous vivons nous emmènent souvent à nous questionner sur les principes et les fondamentaux de l’inflation ou encore des variations de taux d’intérêts. Il est coutume de se demander pourquoi on ne crée pas tout simplement plus de monnaie, afin de réduire la précarité et la pauvreté dans le monde, hausser le niveau de vie de la majorité des Hommes ? Pour circonscrire, cela serait destructeur pour l’économie, car plus il y a de monnaie en circulation, moins celle-ci est rare, et donc perd considérablement de sa valeur. En effet, si l’économie d’un pays n’a plus de valeur, cela signifierait que le « monstre » de l’inflation ferait excessivement monter les prix des produits et des services, la valeur monétaire ne serait pas assez conséquente pour acheter ces mêmes produits et services. Pour illustrer, il faudrait une valise remplie de billets pour pouvoir acheter des fruits ou un bouquet de fleurs. Syndrome même de l’indécence financière. Pour éviter cela, c’est la Banque Centrale Européenne (BCE) qui agit sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu’elle émet. Néanmoins, ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, chaque variation de taux entraînant une variation de monnaie, et réciproquement. Il s’agit donc de contenir l’inflation pour maintenir en vie l’économie d’un pays. Par ailleurs, comment définir le principe des taux d’intérêts ? L’intérêt est la somme qu’un particulier, une entreprise ou un Etat paie à son créancier pour lui emprunter de l’argent. Il est alors exprimé en proportion du montant prêté : c’est ce pourcentage que l’on appelle le taux d’intérêt, ou « loyer » de l’argent. C’est ce même pourcentage que l’on retrouve donc lorsque l’on fait un emprunt d’argent, un rachat de crédits ou même que l’on dépose une somme dans un produit d’épargne. Dans les deux premiers cas, on emprunte de l’argent et donc on rémunère le prêteur en fonction du pourcentage de taux, en « plus » de la somme empruntée, les intérêts perçus et dans le dernier cas nous nous plaçons en position de prêteur. Alors, nous sommes rémunérés, toujours en fonction du pourcentage du taux d’intérêts, et du montant déposé. Mais comment sont définis les taux d’intérêts, et qu’est-ce qui influe sur leurs variations ?

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Expliquer la variation des taux d’intérêts

Bien évidemment, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeux lors de la définition et la variation des taux d’intérêts. Le but ici n’étant donc pas de rentrer dans tous les détails mais d’en expliquer quelques-uns. Nous survolerons donc certains aspects économiques, un peu plus techniques. Cependant, lorsque nous parlons de taux d’intérêts, nous devons garder à l’esprit le principe d’inflation, vu précédemment. En effet, c’est notamment sur la base de ce même principe que l’on va pouvoir conserver ou non des taux d’intérêts relativement bas. En effet, lorsque l’économie d’un pays connaît un taux d’inflation bas, alors les taux d’intérêts sont théoriquement bas également. A titre d’exemple, le taux d’inflation en France est de 1.6% (plus le taux est proche de 0 et mieux c’est), la Suisse, elle, connaît une inflation stabilisée à 0.6%, contre 7% aux Etats-Unis et 4.9% dans la zone euro. De plus, le taux d’intérêt varie avec la durée du placement ou de l’emprunt. En principe, plus le crédit est court (on parle de crédit à court terme) et plus le taux d’intérêt est faible. Les crédits à court terme sont inférieurs à 2ans et les crédits à long terme sont d’une durée supérieure à 7ans. Si les taux d’intérêts sont aujourd’hui très bas en France, les causes en sont largement mondiales et européennes : politique monétaire, ralentissement de la productivité, excès de demande pour les actifs « sans risque ». Elles ne datent pas de la crise et pourraient durer encore longtemps. Vous l’aurez deviné, l’inflation n’est alors pas le seul acteur influant sur la variation des taux d’intérêts. Les forces du marché, politiques monétaire du pays (ensemble des décisions et des actions mises en œuvre par les autorités monétaires afin de réguler la quantité de monnaie qui circule dans l’économie, rôle de la banque centrale européenne), offre et demande de monnaie dans l’économie en général etc jouent un rôle important dans ce cadre de variation. Un des acteurs à prendre en compte est notamment le taux de chômage d’un Etat. Moins il y a de chômage, et plus le pouvoir d’achat de la population est important, l’offre est croissante (gain en productivité des entreprises), et la demande également (un plus gros pouvoir d’achat pousse la population à la consommation). Dans cette atmosphère, le plafonnement de taux « canons » est beaucoup plus propice, et témoigne d’une bonne santé économique.

Rachat de crédits

Quels sont les taux d’intérêts pratiqués en France ?

En France, nous avons l’opportunité de connaître des taux d’intérêts relativement bas. En effet, si l’on prend l’exemple du taux immobilier, sur des durées différenciées, on peut obtenir des taux allant d’environ 0.90% sur 7 ans à 1.40% environ sur 25 ans. De plus, depuis la loi Lemoine, il est possible de re négocier son assurance emprunteur à tout moment, et donc de faire jouer la concurrence en déléguant son assurance à moindre frais. La loi Pinel, vous offre également sous certaines conditions, des taux d’intérêts très avantageux dans le cadre d’un investissement locatif « propre ». Le contexte économique et politique facilite donc l’accès aux emprunts, auprès des organismes financiers. De même, si vous souhaitez faire une restructuration de vos différents crédits, avec l’opération de rachat de prêt, Fiinz vous permet de réduire vos mensualités, alléger votre portefeuille tout en vous proposant les meilleurs taux adaptés à vos projets.
Le placement d’argent dans un produit d’épargne régulé est aussi une occasion de profiter d’un avantage de taux d’intérêts. En effet, pour le plus connu, le livret A, vous rémunère à 1% de votre capital investi par an. Le LEP (livret d’épargne populaire) est fixé à 2.2% au 1er janvier 2022 contre 1% précédemment, puis le LDDS (livret développement durable solidaire) est quant à lui fixé à 0.50%. Il existe également un produit d’épargne Fiinz, qui peut être mis en place en parallèle du rachat de prêt, et qui vous permet d’épargner en même temps que l’opération. Cela réduira la durée du nouveau crédit unique, tout en vous donnant la possibilité de « mettre de côtés » pour financer un projet, rembourser l’opération par anticipation…

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