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Le marché automobile : dans le sillon Euro 7

Le marché automobile : dans le sillon Euro 7

Que se passe-t-il sur le marché de l’automobile français ?

Le marché automobile français connu dans le monde entier pour sa compétitivité et sa créativité sans faille connaît aujourd’hui un déclin étonnant de productivité. En effet, dès 1924, celui-ci affiche fièrement un total de 153 constructeurs, diminué à 90 en 1929 et à 31 en 1939. Durant la sombre période de seconde guerre mondiale, les constructeurs français ont dû s’adapter au contexte, en proposant des voitures économiques, produites en grande série, à l’américaine. Entre innovation et révolution industrielle, la France et son marché automobile attire. Le pays tricolore accueille notamment les salons mondiaux de l’auto au sein de sa capitale, et les « grands » constructeurs à l’image de Citroën, Peugeot, Renault ou encore Simca exposent aux clients leurs derniers modèles pour le plus grand bonheur des invités. On se rappelle par exemple de la Citroën « Rosalie », la 301 de Peugeot ou encore la Monaquatre du constructeur Renault. En réinventant et en repensant le design de ces véhicules, les constructeurs français ne cessent de s’imposer dans le marché automobile mondial. En 1952, la France se classe troisième avec une production de 500 350 véhicules automobiles, camions et autocars compris, derrière les États-Unis (5 588 000), et la Grande-Bretagne (689 600). Au fil des années de nombreux constructeurs français mettent la clé sous la porte en raison du nombre anecdotique de véhicules produits à l’image de Talbot-Lago, Hotchkiss-Grégoire ou encore Delahaye. Le nombre de véhicules produits en France est ainsi passé de 3,35 millions en 2000 à 2,3 millions en 2018.

Aujourd’hui la fabrication automobile Renault associé à Nissan-Mitsubishi fait partis des trois plus grands groupes mondiaux et se dispute la plus grande part du gâteau avec le constructeur allemand Volkswagen et son confrère japonais Toyota. Or, la production sur le marché français ne cesse de descendre dangereusement. On comptabilise une perte de plus d’un tiers en volume de véhicules produits sur l’année 2021. C’est seulement 102.901 véhicules particuliers immatriculés qui ont été vendus durant le mois de janvier 2022 Soit une baisse de 18,6% sur l’exercice, en rapport à janvier 2021. On estime que ce triste rapport d’étude se réfère à la crise sanitaire du COVID-19. En effet, le marché automobile français est confronté à une pénurie mondiale de semi-conducteurs, qui ralentit la production et entraine de nombreux retards. Malgré l’optimisme affiché par certains constructeurs qui proposent des projets ambitieux, les perspectives de relances s’éloignent peu à peu. Dans le détail, les ventes de Peugeot reculent de 19,9% (20.458 immatriculations), celles de Citroën de 13,9% (10.601), celles d’Opel de 13,8% (2.511), celles de l’italien Fiat de 23,2% (1.787), celles de DS de 9,4% (1.481) et celles de Jeep de 8,5% (409). Le groupe Renault affiche également une trajectoire similaire à celle de ses concurrents avec une diminution de ses ventes de l’ordre de 23,4% (23.236)

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Triste constat à l’échelle mondiale : l’heure de l’hybride et des véhicules électriques approche à grands pas

Au-delàs de l’essoufflement du marché automobile français, les concurrents étrangers ne se réjouissent pas non plus de leurs rapports de vente sur l’année en cours. En effet, on peut prendre l’exemple du britannique Jaguar Land Rover (propriété du groupe indien Tata) dont les ventes ont dégringolé de 52,5% avec seulement 169 unités vendues, pire performance du marché. Le suédois Volvo, qui appartient au chinois Geely, se trouve également à la peine avec ses 758 immatriculations vendues (-33,7%), tout comme Ford (-35,9% pour 2793 unités). Un autre constructeur américain a fait son apparition dans le classement, même s’il ne peut pas se vanter d’une arrivée en fanfare : le géant de l’électrique Tesla a vendu 48 véhicules, soit 44,2% de moins qu’en janvier 2021.

Autre constat, avec seulement 48 unités de plus, les ventes des véhicules hybrides (HEU) ont dépassé celles des diesels en 2021 dans l’Union Européenne. Le marché de l’automobile électrique a lui bondi de 63,1% et celui des hybrides rechargeables de 70,7%. Les nouvelles tendances se tournent de plus en plus vers ces modèles de véhicules plus vertueux. À l’aube du grand comité européen « EURO 7 » qui se chargera de statuer et de publier ses propositions de normes qui encadreront les quelques 100 millions de voitures à moteur thermiques qui seront commercialisées sur le vieux continent au-delà de 2025 ; les grands constructeurs automobiles anticipent. L’année dernière, la Commission européenne avait proposé que l’objectif de réduction en 2030 soit fixé à 55 % par rapport à 2021. Désormais, c’est une réduction de près de 75 % qui est visé pour cette date. L’Europe ne cache pas son désir de forcer la main des constructeurs vers l’électrique : elle souhaite instaurer des normes très strictes sur le thermique, si bien que ces derniers soient contraint de mettre fin, à minima, au pur thermique pur et dur. Pour le moment, la future norme pourrait tendre vers une hybridation obligatoire sur tous les moteurs d’ici là, pour respecter les quotas de rejet de particules polluantes. Besoin de changer de véhicule ? Optez pour le regroupement de crédit avec FIINZ !

Et si la future norme Euro 7 est vraiment très restrictive, les constructeurs pourraient devoir se tourner massivement vers l’électrique, et ce, plus rapidement que prévu s’ils souhaitent rester en vie. D’après une étude réalisée en Europe, la majorité des sondés (65%) acceptent de payer plus pour un véhicule plus propre. Les italiens et espagnols sont les plus nombreux à partager cet avis (71%). Il n’est pas exclu que de nombreuses voitures thermiques, incapables de se plier aux nouvelles règles, puissent tout simplement disparaître du catalogue des constructeurs.

Certains ont d’ores et déjà anticipé en abandonnant le diesel. Compte tenu de la complexité de ces systèmes et des coûts d’investissement, les moteurs vont se raréfier pour intégrer davantage de modèles et de marques différentes. Enfin, pour les constructeurs l’électrification va s’imposer comme un passage obligatoire d’ici la fin de la décennie.

Essence, diesel, électrique ou hybride rechargeable, le monde de l’automobile connaît des mutations historiques. Et vous, avec quel type de véhicule déciderez-vous de rouler en 2022 ?

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