Financement des études scolaires
De la même manière que la scolarité est obligatoire et indispensable en France, tant pour l’éducation des enfants que pour leur future insertion professionnelle, les études supérieurs (non obligatoire) sont fortement conseillées. En effet, au-delà de l’aspect d’indicateur de développement pour un pays, l’éducation par le biais de l’école est un premier moteur à la future intégration du marché de travail de nos enfants. Ces derniers auront donc à occuper les bancs de l’école, de la maternelle jusqu’au lycée, l’âge butoir ayant été fixé à 16 ans. Dans ce cadre, ils acquerront des bases solides en matière de calcul, d’esprit de synthèse, de développement et réflexion mais aussi en termes de jugement, d’esprit critique et de tolérance. Toutes ces aptitudes et compétences théoriques leur offriront de quoi s’orienter, se tourner vers ce qu’ils aimeraient être, et dans quel métier ils aimeraient exercer. Même s’il semble encore parfois trop compliqué pour nos jeunes adolescents de savoir ce qu’ils veulent faire plus tard, lorsqu’ils sont au lycée, on estime que 9 lycéens sur 10 (88%) d’entre eux continueront en études supérieurs après l’obtention du baccalauréat. Et pour cause, il est bien difficile pour un étudiant fraichement bachelier de faire valoir son unique diplôme sans réel expérience professionnelle auprès d’un employeur. Dès le lycée, il est alors important pour les familles de préparer le financement des études de leur enfant.
Néanmoins, ces études ont un coût et varient selon l’établissement choisi par l’étudiant, le niveau de prestige de celui-ci, ainsi que sa ville d’intégration et son caractère public ou privé notamment.
Quels sont les coûts des études ?
En France, nous avons la chance d’avoir un système scolaire très encadré par l’Etat, soucieux de maintenir un taux d’alphabétisation élevé, un bon niveau d’éducation national, et une bonne insertion professionnelle des jeunes scolarisés. En effet, le gouvernement encadre un très large nombre d’établissements d’études supérieurs dans le secteur public. Il existe une liste de 76 universités publiques où nos pré-adultes ont l’opportunité de postuler. L’Etat français continue de prendre en charge l’essentiel du coût des formations dans ces universités. Les droits d’inscriptions sont quasi inchangés depuis 2018/2019, soit :
170 euros pour une année en cycle de Licence ;
243 euros pour une année en cycle de Master ;
601 euros pour une année de cursus en formation d’ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur ;
380 euros pour une année de Doctorat.
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En totalité, la France compte plus de 3.500 établissements d’enseignement supérieur publics ou privés. Universités, grandes écoles ou encore écoles d’art ou d’architecture proposant des cursus dans l’ensemble des secteurs d’activité. Les coûts et modalités d’inscription varient en fonction des établissements, certains proposent des tarifs propres à leurs programmes. Les Grandes Ecoles, ancré dans la culture française, sont également très prisées par les étudiants. En effet, le volume des candidatures en Grandes Ecoles, Ecoles normales supérieures (ENS), instituts d’études politiques (IEP), écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et de management, écoles vétérinaires et quelques autres écoles est très élevé. Néanmoins, celles-ci sont très sélectives, on compte près de 17% d’étudiants en Grandes Ecoles contre 56,2% à l’université. De plus, il faut prendre en charge des frais d’inscription et de scolarité plus élevés ; pour les Grandes Ecoles privées, il faudra financer des montants compris entre 3.000 et 11.000 € l’année. Ils peuvent même atteindre près de 17.000 € l’année dans des écoles comme HEC, ESSEC, ou encore ESCP. Ces écoles s’appuient notamment sur la notoriété de leurs programmes, leurs orientations internationales, les débouchés et salaires des étudiants diplômés à la sortie. En effet, il n’y a qu’à consulter les offres d’emplois et de stage des grandes entreprises implantées dans leurs secteurs respectifs pour constater que parmi les grandes lignes et critères d’acceptation, on y voit des mentions telles que « écoles de commerce » ou « écoles d’ingénieurs ». Par ailleurs, c’est ce type d’études supérieures qui confèrent le taux le plus important d’emploi à la sortie, avec près de 80% d’insertion professionnelle 6 mois après l’obtention du diplôme. C’est donc un choix coûteux, difficile d’accès, mais prometteur que décide de faire un bon nombre d’étudiants.
Comment financer les études ?
Comme vu précédemment, dans le secteur public, le coût des études supérieures est largement pris en charge par l’Etat, les étudiants auront donc à s’acquitter de montants moindres par rapport au coût réel de scolarisation (10.000€ l’année). De plus, ils pourront espérer recevoir des aides financières sur critères sociaux à l’image d’une bourse d’étude Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), dont le montant varie en fonction du dossier ou encore d’une bourse au mérite qui est délivré par l’Etat aux étudiants obtenant une mention « Très bien » au bac. Son montant est de 900€ et elle est versée en 9 fois. De plus, en cas de mobilité d’étude dans une ville étrangère, l’étudiant peut bénéficier de logement étudiant mis à disposition par le Crous, ou d’allocations de logement comme les APL (Aide personnalisée au logement). Les établissements proposent aussi bien souvent des aides au financement, à l’instar des fonds d’aide d’urgence ou fonds de solidarité. Dans ce cas précis, il faudra s’adresser directement à l’établissement, et se renseigner sur la mise en place ou non d’aides financières.
Par ailleurs, l’étudiant peut également faire une demande de « prêt étude » auprès d’un organisme bancaire. En effet, ce crédit à la consommation est réservé au financement des études supérieures, et il est également accordé à un taux très avantageux : « taux zéro », en ayant comme garanti un tiers, ou une personne de la famille. Ce dernier devra être considéré comme « solvable » et en capacité d’assumer le remboursement des mensualités du prêt en cas d’impayés. Le montant de l’emprunt varie entre 800€ à 50 000 € et peut parfois aller au-delà. L’emprunteur devra être âgé de moins de 30 ans, et de nationalité française ou d’un pays membre de l’union européenne.
De plus, l’Etat peut se porter garant si l’emprunteur ne justifie pas d’une caution solidaire, ce qui signifie que l’étudiant devra rembourser le montant du prêt, les intérêts étant à la charge de l’Etat. Son montant est de 20 000€ maximum. Les conditions d’acceptation sont notamment ;
- Être âgé de moins de 28 ans,
- Être de nationalité française ou posséder la nationalité de l’un des Etats membres de l’U.E.
- Être inscrit(e) dans un établissement en vue de la préparation d’un concours ou d’un diplôme de l’enseignement supérieur français (fournir une preuve d’acceptation dans le supérieur si ce n’est pas encore le cas.
Rachat de crédits : solution de financement des études
En revanche, si, en tant que parent, vous avez déjà à votre charge des crédits à la consommation et/ou immobilier, votre taux d’endettement ne vous permet peut-être pas de vous porter garant pour le prêt étudiant de votre enfant. Dans ce cas-là, vous pouvez opter pour une restructuration, un regroupement de vos différents crédits. Cette opération porte le nom de « rachat de crédits » facilement accessible. En déposant un dossier de rachat avec trésorerie supplémentaire, cela vous permettra de financer les coûts des études de vos enfant en y intégrant les frais liés à l’hébergement, aux mobilités, au transport ou encore à l’alimentation…
Celle-ci vous permettra également de réunir vos mensualités de remboursement de prêt en une seule, et d’ainsi réduire considérablement le coût total de remboursement mensuel. En effet, vous pourriez réduire vos dépenses jusqu’à 60%, et gagner fortement en pouvoir d’achat. Votre reste à vivre, après l’opération sera beaucoup plus conséquent, et votre taux d’endettement suivra la même dynamique. Ce qui veut dire que vous pourrez non seulement être solvable et vous porter garant pour le prêt étudiant de votre enfant, mais vous pourriez très bien prendre en charge le financement de ses frais d’étude.